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DOUBLEMENT D’IMPUTATION DES DEFICITS FONCIERS EN CAS DE RENOVATION D’UNE PASSOIRE THERMIQUE

Le second projet de loi de finances rectificative pour 2022 prévoit un rehaussement temporaire du plafond d’imputation sur le revenu global des déficits fonciers en cas de rénovation de logements énergivores.

Aux termes de l’article L. 173-1-1 du code de la construction et de l’habitation , les bâtiments à usage d’habitation font l’objet d’un classement selon deux critères :
          -    Leur niveau de performance énergétique ;
          -    Leur performance en matière d’émissions de gaz à effet de serre.

La performance énergétique et climatique d’un logement est évaluée par le Diagnostic de performance énergétique (plus communément appelé DPE), qui catégorise les logements de A (extrêmement performants) à G (extrêmement peu performants). Ainsi, le terme de « passoire thermique » désigne des logements particulièrement énergivores classés F, voire même G, du fait de leur niveau de consommation particulièrement élevé, couplé à une isolation insuffisante. Depuis le 1er janvier 2023, la location des logements classés G est désormais interdite, à l’exclusion des baux en cours. Le seuil maximal de consommation d’énergie d’un logement est aujourd’hui fixé à 450 kWh/m2 en France métropolitaine. La loi Climat et Résilience envisage même d’aller plus loin en interdisant, d’ici 2028, la location de l’intégralité des passoires thermiques.

En vertu de l’article 156, I-3° du code général des impôts , en cas de dépenses déductibles engagées dans la rénovation d’une « passoire thermique », les déficits fonciers (excédent de dépenses sur les recettes locatives) qui en résultent, à l’exclusion des intérêts d’emprunt, s’imputent sur le revenu global, dans la limite de 10 700 euros par an. A titre incitatif, l’imputation du déficit foncier est temporairement portée à 21 400 euros par an, à concurrence du montant des dépenses déductibles de travaux de rénovation énergétique.
Ce dispositif s’applique précisément aux dépenses de rénovation pour lesquelles un devis a été réalisé par le bailleur, à compter du 5 novembre 2022 et dont le règlement a lieu entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2025.

Ce rehaussement, réservé aux bailleurs qui rénovent leurs biens avant 2025, répond aux attentes de la loi Climat et Résilience et permet d’inciter les bailleurs à réaliser les travaux de rénovation nécessaires afin d’améliorer les performances énergétiques desdits logements.

Le décret n°2023-297 en date du 21 avril 2023  vient récemment d’apporter des précisions au sujet du dispositif. Aux termes de l’article 41 DO de l’annexe III du code général des impôts , sont concernées les dépenses déductibles énumérées à l’article D. 319-17 du code de la construction et de l’habitation . Il s’agit précisément :
       -    Du coût de la fourniture et de la pose d’équipements, produits et ouvrages nécessaires à la réalisation des travaux de rénovation énergétique ;
       -    Du coût de la dépose d’équipements, produits et ouvrages existants ;
       -    Des frais de maîtrise d’œuvre ou autres études techniques nécessaires à la réalisation des travaux ;
       -    Des frais de l’assurance maître d’ouvrage éventuellement souscrite par l’emprunteur ;
       -    Du coût des travaux nécessaires à la réalisation des travaux.

Les travaux à l’origine des dépenses ci-dessus sont listés à l’article D. 319-16 du même code . D’une manière générale, ce sont :
       -    Les travaux d’isolation thermique, d’installation d’équipements de chauffage et d’équipements de production d’eau chaude employant une source d’énergie renouvelable ;
       -    Les travaux d’amélioration de la performance énergétique ayant donné droit à une prime complémentaire (cf. D. 319-35) ;
       -    Les travaux d’amélioration de la performance énergétique ayant donné droit à la prime de transition énergétique (cf. art. 15 Loi n°2019-1479 du 28 décembre 2019) ;
       -    Les travaux permettant d’atteindre une performance énergétique globale minimale du logement en limitant la consommation d’énergie.

Sont toutefois exclus les travaux de réhabilitation de systèmes d’assainissement non collectif et les travaux de pose d’une chaudière à très haute performance énergétique.

Enfin, à titre de preuve, les devis et factures des dépenses énoncées ci-dessus, ainsi qu’un DPE devront être fournit à l’administration fiscale par le contribuable.

 

ACBC dans les médias !

Me Bertrand DAVID, associé du cabinet, a été interviewé par France 3 concernant une action collective contre les pollutions de l'aciérie Celsa à Tarnos située sur la rive droite de l'Adour.

Le cabinet accompagne le collectif de riverains composé de près d'une centaine d'habitants d'Anglet, Boucau et Tarnos qui agissent contre les arrêtés préfectoraux de fonctionnement de l'usine.

Vous pouvez voir la vidéo en cliquant sur ce lien : https://www.facebook.com/respir64/videos/840096409932865

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Basket : un nouveau président à l'Elan Béarnais, David Bonnemason-Carrère élu

Félicitations à notre associé, Me DAVID Bonnemason-Carrère, qui a été récemment élu Président du club de basket de l'Elan Béarnais Pau Lacq Orthez.

Cela  récompense des années d'implication dans le milieu sportif en particulier dans le monde du Basket professionnel.

Nous savons tous ici que David sera un atout puissant pour le club et saura lui apporter toute son énergie.

Le Cabinet ACBC accompagnera cette réussite et les nouveaux challenges liés aux objectifs du club.

En avant l'Elan !

Toques si gauses

 Cliquer ici pour lire l'article de France bleu
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Offre d'emploi

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Profil :

  • Bac + 2 minimum (Secrétaire / Assistante PME/PME)
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  • Maîtrise de Word et Excel obligatoire
  • Connaissance du logiciel Polyoffice serait un plus
  • Dynamique
  • Autonome

Conditions : Poste à pourvoir au 1er septembre 2020

Nouvelles mesures d'urgences de la DGFIP

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L’Afep a participé ce matin à une réunion téléphonique d’urgence avec le Directeur général des finances publiques qui a indiqué les éléments suivants :

  • La DGFiP rappelle le report pour trois mois des échéances de mars concernant les impôts directs (IS, taxe sur les salaires, CFE pour les entreprises mensualisées) pour les entreprises ayant des difficultés de trésorerie. La procédure consiste à bloquer les virements (des contacts avec les banques ont été pris pour faciliter les blocages). Lorsque le blocage n’a pas pu avoir lieu, des instructions sont données aux services pour qu’il soit procédé au remboursement dans les plus brefs délais.
  • Des instructions ont été données pour un remboursement rapide des crédits de TVA également.
  • Enfin les entreprises peuvent demander, avant le dépôt de la liasse fiscale de maile remboursement anticipé des crédits d’impôt(CICE, CIR et les crédits d’impôt sectoriel). Les imprimés 2069 et 2572 sont à utiliser.
  • La DGFiP nous demande de signaler toute lenteur dans le cadre de ces demandes de remboursement.
  • Le report de paiement concerne également les créances de contrôle fiscaux lorsqu’elles portent sur les impôts directs(essentiellement l’impôt sur les sociétés, sauf fraude caractérisée).
  • La DGFiP insiste sur le fait que ce report ne peut en aucun cas concerner les impôts indirects et en particulier la TVA et le PAS. Des messages contraires ont été relayés par certaines professions et cela est totalement inexact. Il en va de la capacité de l’Etat à pouvoir continuer à emprunter sur les marchés. La TVA et le PAS doivent impérativement continuer à rentrer dans les caisses de l’Etat. En cas d’impossibilité absolue de procéder aux déclarations de TVA de manière normale, la DGFiP demande à ce qu’un montant forfaitisé soit déclaré.
  • Les entreprises qui rencontrent des difficultés qui vont au-delà de la simple trésorerie peuvent d’ores et déjà demander des remises des échéances fiscales du mois de mars sur la base de l’imprimé ci-dessous. Nous attirons une fois encore votre attention sur le fait que ces remises ne concernent, tout comme les reports, que les impôts directs.

https://www.impots.gouv.fr/portail/files/media/1_metier/2_professionnel/EV/4_difficultes/440_situation_difficile/formulaire_fiscal_simplifie_delai_ou_remise_coronavirus.pdf

  • Sur les contrôles fiscaux et les procédures juridictionnelles, le projet de texte de loi sur les mesures d’urgence qui sera présenté demain prévoit une suspension des délais légaux(tant pour l’administration – prescription, que pour les entreprises).
  • Sur les modalités d’organisation des contrôles fiscaux, la DGFiP a rappelé les instructions communiquées ces derniers jours :
    • Aucun contrôle nouveau se sera lancé. Aucune pièce ne sera non plus adressée dans le cadre des contrôles en cours. Si des pièces sont déjà parties, les délais de prescription sont suspendus;
    • D’un commun accord entre l’entreprise et les vérificateurs, les call et les envois de pièces peuvent continuer. Bien entendu, en fonction des contraintes des entreprises, ces dernières peuvent demander à reporter ces échanges.
  • Sur les formalités d’enregistrement, les collaborateurs en charge du service ont été appelés à rester chez eux. Une réflexion est en cours sur les problématiques d’articulation entre la formalité d’enregistrement et le dépôt des documents au greffe.